Si la remontée des taux d’intérêt risque d’affecter la capacité d’emprunt à hauteur de 30 % vers le début de l’année 2024, les conditions d’accès au crédit immobilier semblent de bon augure pour les ménages. Hausse du volume des crédits accordés, révision mensuelle du taux d’usure, ajustement régulier des taux d’emprunt sont au rendez-vous ! Revue en détail des conditions d’accès au crédit immobilier en septembre 2023 !
SOMMAIRE :
Stimulation de la mise en concurrence
Rigueur au niveau des conditions financières
Des paramètres demeurant inchangés
Une situation personnelle saine
Stimulation de la mise en concurrence
Avec des taux de crédit immobilier élevés, frôlant désormais les 4 %, les institutions bancaires veulent mettre toutes les chances du côté des futurs acquéreurs en cette période de rentrée de l’immobilier. Le marché du crédit immobilier devrait se débloquer d’ici peu compte tenu des mesures émanant du Conseil national de la refondation sur l’actualisation mensuelle du taux d’usure jusqu’à la fin de l’année 2024. De même, le nombre de crédits octroyés devrait connaître prochainement une ascension vu les nombres de banques prêts à démarrer fort la rentrée avec des offres plus ajustées aux contextes du secteur de l’immobilier actuel. De plus, renégocier le contrat reste en perspective dès lors que les taux baisseront.
Rigueur au niveau des conditions financières
Un projet d’investissement immobilier à crédit requiert en option un apport financier personnel. Néanmoins, pour faciliter l’accès à un prêt, proposer un fond propre à hauteur de 10 à 20 % du montant total de l’opération est toujours recommandé. Il permet de couvrir au minimum les frais supplémentaires liés à l’achat tels que les frais de notaire ou encore les frais d’agence. De même, de plus en plus d’établissements bancaires exigent une épargne résiduelle, soit l’équivalent d’un an de mensualités. Pour se mettre à l’abri d’un éventuel défaut de paiement, les banques tiennent à s’assurer de la pérennité des revenus de l’emprunteur.
Des paramètres demeurant inchangés
Dans l’optique de limiter les cas de surendettement, le Haut Conseil de la Stabilité Financière (HCSF) maintient certaines règles entre autres :
le taux d’endettement : ne doit pas dépasser 35 % des revenus nets avant impôt, assurance emprunteur comprise ;
la durée du crédit immobilier : est limitée à 25 ans ou 27 ans pour une acquisition dans le neuf ou dans l’ancien avec travaux de rénovation à hauteur de 25 % du coût de l’opération.
Dès lors, jouir d’une situation plus avantageuse en réduisant le capital emprunté et les mensualités de crédit est une belle option en injectant un apport financier personnel conséquent dans le projet.
Une situation personnelle saine
Pour convaincre plus facilement les banques, une santé de fer reste un atout à toujours mettre en avant. En effet, un bilan de santé est souvent exigé même si l’emprunt d’un crédit immobilier ne requiert aucune limite d’âge. Scruter à la loupe toutes formes pathologiques (surpoids, diabète…) devient une obligation pour les établissements bancaires. De même, les chances sont minimes pour les personnes avec des problèmes de santé grave ou des maladies chroniques. Par ailleurs, les acquéreurs avec des habitudes de jeux d’argent divers se voient obtenir des refus de la part des institutions bancaires, vu leur profil ayant une certaine tendance à aimer le risque.
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