Immobilier : Les villes où les prix baissent en 2023

Au-delà des taux d’emprunt à la hausse et des conditions d’accès au crédit difficiles, la correction des prix immobiliers attire actuellement l’attention. Si la baisse des prix n’est pas homogène sur tout le territoire français, particuliers et investisseurs immobiliers peuvent bien profiter des offres de certains secteurs. Tour d’horizon des villes où les prix chutent !  

SOMMAIRE : 

1. Réalités du marché immobilier français 

2. Rabais des prix dans les grandes villes 

3. Chute des prix dans les territoires ruraux 

1. Réalités du marché immobilier français 

Plusieurs facteurs contribuent à faire baisser les prix de l’immobilier sur le territoire français, dont la diminution de la capacité d’emprunt des ménages dû à une ascension fulgurante des taux des crédits immobiliers. Alors que les taux étaient encore de 1,5 % en moyenne en 2022, désormais, ils atteignent les 4 % pour un prêt sur 20 ans. De plus, les conditions d’octroi de crédits immobiliers se sont durcies, avec une exigence d’apport personnel plus conséquent et d’épargne résiduelle d’environ un an de mensualités. Dès lors, le marché du crédit semble inaccessible pour beaucoup de ménages, ce qui impacte grandement sur le volume de transactions immobilières qui vire au rouge. Par ailleurs, nombreux propriétaires sont contraints de se séparer de leurs passoires énergétiques par manque de moyens. La vente pourrait ainsi connaître une forte affluence provoquant une certaine décontraction au niveau du marché.   

2. Rabais des prix dans les grandes villes 

Après avoir connu une inflation ces derniers temps, les grandes villes françaises affichent des prix immobiliers légèrement en baisse. Entre diminution de la demande immobilière et attirance pour les villes moyennes à taille humaine, une correction des prix s’applique dans les villes comme Lyon, Bordeaux, Rennes, Nantes, Montpellier…  

En outre, bien que l’engouement pour la ville de Paris reste intact grâce à ses divers atouts, les prix immobiliers connaissent une difficulté, affichant une évolution de – 4,5 % sur une année. De même, en Île-de-France, des ajustements de prix de – 3,2 % pour les maisons et -4,8 % pour les appartements sont constatés. 

3. Chute des prix dans les territoires ruraux 

Nombreux acquéreurs, en quête d’une meilleure qualité de vie, se sont rués vers des biens situés dans les villes rurales après la crise sanitaire. Cependant, la réalité les attendait au tournant : dépendance à la voiture, manque d’infrastructures, difficile accès aux commodités : écoles, commerces, services… Les intérêts des futurs acquéreurs commencent à se tourner davantage vers les villes moyennes plus accessibles en transports en commun et dynamiques sur le plan économique. Dès lors, les prix des maisons dans les territoires ruraux accusent une baisse de 1,7 % ces trois derniers mois. À l’instar de ces villes qui ne sont point exemptes de la régression des prix immobiliers : 

• la Vendée : - 2,6 % 

• le Finistère : - 2,5 % 

• le Maine-et-Loire : - 2,4 % 

• les Alpes-de-Haute-Provence : - 2,9 % 

• le Rhône : - 2,7 % 

• la Haute-Loire : - 2,6 %  

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